Sans aucun doute...

Publié le par Kiwette




Aujourd’hui est un grand jour, j’ai fait connaissance avec mon voisin du dessous.

 

 

Qui, bien entendu, est un psychopathe fini.

Les voisins du dessous et du dessus étant presque irrémédiablement des oufs, d’après mes expériences passées du moins.

 

Il existe plusieurs formes de névropathies voisinales.

La plus connue étant celle du violenus noctambus, trouble se manifestant par la pratique nocturne du violoncelle en ré mineur ou de la harpe arquée électrique.

Généralement les personnes atteintes décident de faire leurs gammes entre 6 et 8 heures du matin l’été, et entre 2 et 4 heures du matin l’hiver. Elles jouent ensuite indéfiniment le même morceau pendant 18 mois d’affilée, et ce quel que soit le moment du jour ou de la nuit.

Chez vous, les notes du dit-morceau résonnent dans vos oreilles au point d’en perdre la raison, et c’est généralement lorsque vous en venez à fredonner cet air au petit matin que vous décidez de faire manger son instrument à votre musicien de voisin…

 

La deuxième névropathie voisinale la plus courante est celle du dégénéré paranoïaque qui croit que vous souhaitez sa mort.

Et que, pour arriver à ce résultat, vous mettez délibérément en place tout un ensemble de choses visant à pourrir sa déjà minable existence.

C’est le cas de mon voisin du dessous.

Atteint d’une forme pathologique sévère, il est donc persuadé que le grumal lui en veut de vivre, que mon mari le déteste et que je pratique le vaudou contre lui.

Il est donc persuadé que, je cite, nous faisons « rebondir des petites billes sur le sol pour réveiller les démons » qui sommeillent en nous…

Un grand malade.

Nous avons bien tenté de le résonner, mais MVPDD avait déjà les yeux exorbités par la colère, hurlant à s’égosiller que nous paierions pour notre machiavélisme infernal et appelant ses fils à le préserver des forces du mal et des ses agates sataniques.

 

J’ai hésité, à ce moment précis, à lui décoller une châtaigne salvatrice ou, encore plus radical, à contacter  Julien Courbet pour qu’il vienne à notre secours.

Sur quoi j’ai réalisé que l’animateur avait démissionné et qu’une plainte pour coup et blessures ne ferait qu’envenimer les choses…

Nous nous sommes donc abstenus de poursuivre la rixe sous quelque forme que ce soit, pensant qu’un jour ou l’autre elle se tasserait d’elle-même.

Mais que la café convivial entre voisins, c’était probablement foutu, et ce « sans aucun doute »…



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K
<br /> <br /> Profite Aurélie, profite!<br /> Les joies de la campagne....<br /> <br /> <br /> Bise ;è)<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> C'est bien pour ça que j'ai déménagé pour un plein pied... ah vive la province ! <br /> <br /> <br />
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